Des navettes gratuites pour répondre à un besoin crucial de déplacement des Granvillais-es
« Les transports en commun c’est la meilleure façon pour désenclaver les quartiers périphériques. Les transports collectifs rendent l’accès de la ville plus facile à tout le monde. » (parole citoyenne, 18 juin 2013)Constats :
- Le centre ville est un entonnoir. La Mairie, les services publics, les équipements culturels (Médiathèque, Archipel, cinéma) sont au centre ville, et le quartier St Nicolas, le plus peuplé et le plus jeune est à l’autre extrémité de la ville.
- Les Herbiers, pour les personnes âgées sont excentrés comme le serait le futur éco-quartier de la Clémentière s'il voyait le jour !
- Les services publics ferment ou se réduisent d’abord à Saint-Nicolas. Le bureau de poste n’est plus autonome, la Caisse d’Epargne a fermé son bureau alors que c’est la banque de beaucoup d’habitants du quartier.
- Les bus Manéo (du Conseil Général) peuvent être utilisés mais ils ne sont pas adaptés au transport urbain (trop grands, pas assez d’arrêts, fréquence réduite, horaires peu fiables, trop cher pour un court trajet. 2€20 tarif unique).
Pistes de travail :
Granville-même :
- Travailler avec la population, établir les besoins concrets, les habitudes, les déplacements des enfants et des jeunes sur leur temps libre (stade, piscine, terrain d’Athlétisme, école de musique..).
- La solution c’est des minibus (15 à 22 places) électriques ou à gaz pour relier les quartiers. On pourrait commencer par deux lignes.
Pour désengorger le centre ville :
- Mettre en place un service de navettes desservants des parkings situés aux trois entrées de la ville.
- Privilégier les voies douces au centre ville dans le cadre de la révision du Plan local d'Urbanisme
- Conserver les rails jusqu’au port pour des lignes passagers vers Chausey et Jersey, préserver et développer le port de commerce.
Pour les communes de Granville Terre et Mer :
- Après le rejet du projet intercommunal de transports en commun, nous devons d'urgence réenclencher la concertation entre les élus et les populations.
Objectifs
- Répondre au besoin n°1 des Granvillais-es de se déplacer facilement
- La présence de transport en commun favorise aussi le développement de l’activité.
- C’est un élément essentiel de la mixité sociale, de désenclavement des quartiers
Des transports gratuits en régie publique ?
- C’est le quotidien des habitants 290 villes en France comme Vitré : 16 000 habitants, 7 lignes gratuites.
- C’est la question du vivre ensemble mais c’est à travers la gratuité que les gens peuvent se rencontrer, rompre l’isolement, aller au travail, chercher du travail. Permettre à tous (vieux, jeunes, handicapés et valides) de se déplacer. C’est un moyen de lutte contre les inégalités.
- Là où la gratuité a été instaurée, le transport est devenu un lieu de socialisation et de vie notamment pour les jeunes.
- La gratuité c’est moins cher pour les communes et les contribuables !
Financement
- par le versement transport (versé par les employeurs publics et privés de plus de 9 salariés).
- par le parking payant, puisque les usagers des bus rendent service, en n’encombrant pas les stationnements et les rues de la ville.
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«Il faut penser la ville pour les piétons comme beaucoup de villes qui aménagent des parkings extérieurs avec des navettes.»
«Granville, c’est tout pour la bagnole, et ce n’est pas la «pénétrante» (projet municipal pour le Val-ès-Fleurs) qui va arranger ça. C’est un choix politique qui met le maire en contradiction avec ses discours d’écologie et de développement durable.»
«Les commerçants seraient-ils d’accord pour un centre ville piétonnier ?»
(paroles citoyennes, 18 juin 2013)
Les citoyens présents aux Ateliers #1
ont jugé cruciale la question des transports (en commun) à Granville et dans le nouveau territoire de coopération intercommunale, "Granville Terre et mer":
- Cruciale pour l’accessibilité à la ville pour de nombreuses personnes âgées et de personnes à mobilité restreinte (centre de rééducation Le Normandy, Le Normandy2).
- Cruciale pour désencombrer une ville « entonnoir » à voitures et à camions.
- Cruciale pour désenclaver les quartiers périphériques (le projet excentré d’écoquartier le nécessite si l’on veut éviter le recours à la voiture pour rester cohérent avec la notion d’éco-quartier).
- Cruciale pour relier les Granvillais les uns aux autres (mixité sociale et intergénérationnelle).
- Cruciale pour l’environnement, la qualité de l’air et donc notre santé.
- Cruciale enfin pour le développement économique de l’agglomération, c’est un atout à se donner pour favoriser la création d’activité.
La ville devrait être pensée autrement, elle est jugée peu favorable au cheminement piétonnier, aux déplacements à vélos. Il est souvent suggéré de rendre piétonnier le centre-ville, des parkings extérieurs et des navettes permettant aux travailleurs, aux visiteurs, comme aux plaisanciers d’y accéder dans de meilleures conditions qu’actuellement.
Enfin, la question du transport de marchandises est évoquée, la situation de Granville (port, ligne ferroviaire) permettant d’offrir une alternative durable et peu polluante (cabotage, frêt ferroviaire) au transport par camion.
Vous dites des lignes, oui mail lesquelles et avec quels arrêts ?
RépondreSupprimerMerci et bon courage
Nous vous invitons à venir poser cette question demain mercredi soir, lors de notre réunion publique…
RépondreSupprimerMais sachez que nous ne mettrons pas en place un réseau de transports sans concertation : si nous avons opté pour des minibus de 22 places, ce sera aux Granvillais-es de nous aider à définir les meilleures réponses à leurs besoins de déplacements.
Néanmoins, nous achèterons sans attendre au minimum 2 minibus pour pouvoir expérimenter rapidement (avant l'été) certaines liaisons (ex : St-Nicolas-Centre-ville-Hôpital-St Nicolas). Certaines communes ont même démarré sans définir d'arrêt, le mini-bus s'arrêtant quand un piéton lève la main… Nous vous réitérons notre invitation à venir en discuter mercredi soir (19 mars)...