Réponses à ...

...L'Association Granville Environnement

Projet "Pronier" :

Si la possibilité légale de retour sur ce projet est confirmée (et nous souhaitons travailler en ce sens), alors nous projetons de ramener le square à sa première destination : un jardin.

Mais, quoi que nous projetions, ce sera toujours en concertation avec les citoyens, les associations, et dans le cadre de projets qui profitent à tous. Nous sommes en cela très éloignés de visions à court-terme qui dilapideraient l'héritage public (ce que symbolise tout particulièrement le square Pronier qui fut légué en ce sens) au profit de quelques-uns.

Un tel lieu est une signature pour une ville, il sera donc pour nous la signature d'un engagement démocratique, d'un engagement écologique et d'un engagement social, symbole de ce qu'on laisse aux générations futures.

Val es Fleurs, sur la construction d'une voie de circulation.

Plus que la remettre en cause, nous la refusons catégoriquement !

Les voies ferrées peuvent en revanche servir pour des voies douces (cheminements piétonniers...)

Plan de circulation :

Un plan seul de circulation, si ingénieux soit-il, ne saurait résoudre à lui seul tous les problèmes. Il est pour nous impossible de ne pas lier la question de la fluidité de la circulation à la question de la mixité sociale et de la gratuité des transports. C'est en s'engageant sur la construction périphérique de parkings et sur la gratuité de navettes régulières que nous limiterons l'empreinte de la ville sur l'environnement, que nous rendrons fluide la circulation, que nous dynamiserons le centre-ville et que nous lutterons contre la ségrégation spatiale à Granville.

Eco quartier de la Clémentière 

Ce projet est une aberration écologique pour tous ceux qui se soucient d'écologie. Et le terme de « quartier » lui-même est abusif. Un quartier c'est une vie organisée autour d'écoles, de commerces, irrigué par des transports accessibles... Notre proposition en terme d'urbanisme passe par une préemption des logements vides existants (10% des logements à Granville) qui d'une part favoriserait la mixité sociale et, d'autre part, permettrait une réponse plus souple aux projections démographiques toujours incertaines.

Projet portuaire :

Ce projet, en passe d'être complètement abandonné, doit laisser la place à un projet respectueux de l'histoire du travail portuaire à Granville et de son environnement. Nous soutenons les propositions des associations qui réclament le développement du cabotage qui permet la limitation du tout-camion, nous refusons que le port se tranforme en gigantesque espace de plaisance dont l'empreinte sur l'environnement et notamment l'archipel des îles Chausey est indéniable, et nous proposons de favoriser le travail de restauration des navires en réhabilitant la cale de radoub. Notre réflexion, issue de la concertation est plus largement disponible sur le blog de La Parole aux Granvillais-es.

Stationnement à la gare :

Les questions de stationnement sont comme le PLU ou le sens de circulation : aliénées aux problèmes de transport. Plutôt que de se lancer dans des travaux pharaoniques de centre-ville ou dans des travaux incitant l'usager à prendre son véhicule personnel, incitons-le à prendre un transport en commun, ce qui implique...

Transports en commun

...Un service confortable, moderne et souple de transports en commun. Nous proposons un service gratuit, avec des minibus adaptés (22 places) et dont les parcours et les horaires seraient décidés en concertation avec les citoyens. S'il est avéré que le minibus électrique ait un réel apport quant à la protection de l'environnement (car les études divergent sur ce point), nous essaierons de nous tourner vers ce type de véhicule.

… L'Association pour la Promotion des Ports de Granville

Nous vous remercions de nous avoir adressé votre « Livre Blanc pour les Ports de Granville », nous en avons pris connaissance avec grand intérêt.

Concernant la pêche, nous pensons, après être allés à la rencontre de bien des professionnels et en complément  de ce que vous exprimez,  qu'une attention particulière devra être portée à l'avenir au développement des cultures marines et que la création d'une véritable zone artisanale dédiée à la pêche sera nécessaire. L'avis de la CCIG n'étant sur ce chapitre qu'un enregistrement des résultats comptables de la criée, sans analyse ni  vision d'avenir pour donner aux pêcheurs les moyens dont ils ont besoin – voire même les repousser dans des aires portuaires aussi restreintes que possible (place à l'immobilier) ; ceci bien sûr avec l'assentiment inavoué de la Municipalité sortante et du Conseil Général.

Sur le cabotage, lorsque le Président de la CCIG, sans étude préalable, affirme péremptoirement à plusieurs reprises que cette activité est obsolète, et que la diminution du volume de ferraille traité justifierait la suppression des emplois concernés (135 en 2013) nous pensons qu'il joue un rôle néfaste à l'économie de notre bassin d'emploi ! De même lorsqu'il affirme que son établissement n'est là que pour « gérer » le port – sans aller rechercher de nouveaux trafics, d'accord en cela avec M. Beaufils, vice président du Conseil Général. En tout cas, sans parler de la coop AGRIAL qui a été dissuadée de passer par Granville, nous sommes heureux (sans avoir fait de gros efforts de prospection) d'annoncer une augmentation d'au moins 400% du trafic de ferraille cette année. Tout ceci démontrant bien que ce port de commerce correspond réellement à des besoins économiques et à des exigences environnementales d'avenir, car le cabotage génère 8 fois moins de CO2 par tonne-kilomètre que la route.

À propos de la plaisance, nous pensons que la suggestion de votre Association, non reprise dans ce livre blanc, émise il y a une dizaine d'années déjà, d'agrandir la capacité du Hérel par déplacement de la digue secondaire doit être retenue. Nous pensons aussi que la gestion de ce bassin de plaisance pourrait devenir municipale puisque son concessionnaire n'a pas fait la preuve de ses capacités à le faire.

Sur le transport de passagers vers Jersey, il y a là un développement d'activité souhaitable, pourvu que l'on utilise un matériel adapté, pour mémoire : 80000 passagers embarqués et débarqués à Granville –  4 à 500000 à Saint-Malo.

L'environnement et la qualité des eaux côtières doivent être, comme vous l'exprimez, un souci constant concernant l'avenir de tous, riverains, pêcheurs, touristes, etc. Quant au patrimoine, nous affirmons que des éléments comme l'ancien abri du canot de sauvetage, la grand'jetée, la forge à boulets du Roc – outre les bateaux traditionnels – doivent  être préservés et mis en valeur, extension portuaire ou non, car c'est le fonds de notre culture portuaire. Nous en arrivons à un point capital que nous partageons avec vous : la cale-sèche. La municipalité devra mettre tout son poids dans sa réhabilitation et pourquoi ne pas en faire un service municipal puisqu'elle n'a jamais intéressé le gestionnaire actuel ?  nous soutiendrons en outre sans réserve la démarche d'associations professionnelles comme Normandy Refit sur ce sujet.

Comme vous vous en doutiez, nous sommes dans l'ensemble en phase avec vos positions car notre liste veut faire cesser l'immobilisme au plan portuaire et dans le reste de la Cité où les activités en lien avec la mer doivent être le moteur de l'économie.